Trump : bilan d’un chef de guerre

Trump : bilan d’un chef de guerre

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Alors que les événements du capitole ont fait de Trump un président plus désavoué que jamais, au moins au regard de sa politique intérieure, qui a divisé la société et poussé à la violence les franges les plus radicales de celle-ci, il est temps de faire un bilan de sa politique extérieure. 

Donald Trump l’avait promis lors de sa campagne : grâce à lui, les États-Unis seraient débarrassés des « guerres sans fin », héritage d’un interventionnisme tous azimuts qui hante l’imaginaire américain. Mais quatre ans plus tard, où en est-on ? De quelle implication militaire mondiale Joe Biden va-t-il hériter ? Au terme de ce mandat, quel bilan peut-on établir du rôle le plus régalien qu’un président des États-Unis endosse lorsqu’il prend ses fonctions, celui de chef de guerre ?

L’image mise en avant par un candidat n’a pas à être cohérente pour convaincre les électeurs. Les promesses électorales de Trump, comme sa politique étrangère, étaient à double-face. Tout en s’engageant à mettre un terme à ces bourbiers militaires, le candidat assurait qu’il n’hésiterait pas à mobiliser tous les moyens, y compris l’armée, pour défendre les intérêts américains hors des frontières. Le bénéfice : rassurer ses électeurs et se présenter comme un chef de guerre convaincant. Le risque : tomber à son tour dans une guerre sans fin. Dès les premiers mois de sa prise de fonction, les observateurs rapportent que le nouveau président est de plus en plus va-t-en-guerre.

Dans cet article, nous nous intéresserons au volet militaire de la diplomatie trumpiste : les envois et retraits de troupes, les bombardements et tirs de drone… afin de tester le slogan persuasif de la fin des « guerres sans fin ». Sous cet aspect, nous établirons le bilan d’un businessman qui s’est vu attribuer les pouvoirs de chef de guerre de la plus grande puissance militaire du monde.

Les « zones d’hostilité active » : la prise de pouvoir des militaires sous Trump 

La lutte contre le terrorisme constitue une nouvelle forme de guerre qui impose des adaptations dans la conduite de celle-ci et les règles qui l’encadrent. Le terme de « zones d’hostilité active » (ZHA) n’est donc pas nouveau et est de plus en plus employé dans l’administration américaine, mais le dernier président est celui qui a rendu ces zones plus concrètes et nombreuses. 

Il n’y a pas de définition consensuelle de ces espaces, mais ils sont définis par la présence et la quantité des forces de combat qui y statuent. Selon la professeure de droit américaine Jennifer Daskal, quatre critères permettent d’identifier une ZHA : la durée et l’intensité des combats, la présence de troupes sur place et la reconnaissance d’une zone de conflit, soit par les parties en guerre, soit par le Conseil de sécurité de l’ONU ou par une organisation comme l’OTAN. Ces espaces ne s’étendent pas à tout un pays mais seulement à certaines régions, car  les groupes terroristes sont des organisations non-étatiques qui ne contrôlent qu’une partie d’un territoire national ou s’étalent sur plusieurs. Ni une zone de guerre, ni une zone de paix, les ZHA sont donc un entre-deux dans lequel les États-Unis n’ont pas besoin de déclarer la guerre mais respectent le droit international. 

Concrètement, le label de « zone d’hostilité active » permet surtout de déléguer une plus grande marge de manœuvre aux officiers sur place pour décider de lancer des raids ou tirs de drones et éliminer des suspects sans avoir à solliciter la Maison Blanche. Au temps où Obama occupait le bureau ovale, l’armée ou la CIA devait prouver au chef d’État que la cible choisie représentait un danger imminent pour le pays pour pouvoir tirer un missile hors d’une zone de guerre. Cela avait mené à une diminution spectaculaire des tirs de drone. 

Or, Trump, dès le début de son mandat, définit de nouvelles « zones d’hostilité active » et donne carte blanche à ses officiers en chef pour y mener des actions militaires. Environ 6 pays sont concernés, dont la Somalie qui voit des territoires entiers passer sous cette étiquette, ou encore le Yémen dont 3 provinces deviennent des ZHA. Cette délégation de marges de manœuvre aux militaires a été une caractéristique remarquée du mandat de Trump. 

L’Afghanistan : symbole des « guerres sans fin »

Les États-Unis sont engagés en Afghanistan depuis octobre 2001, initialement pour renverser le régime des Talibans. Depuis cette date, 775 000 soldats américains y ont été envoyés et l’intervention a coûté la vie de 2400 d’entre eux et plus de 1000 milliards de dollars. C’est pourquoi le retrait d’Afghanistan est devenu la matrice des présidents de la période récente, à mesure que l’impopularité de cette guerre croît dans l’opinion publique américaine. Ils ont alors été réduits à dialoguer avec les Talibans, ce qui était inenvisageable au début de l’engagement, preuve de son échec. Ainsi, un accord a été signé en février 2020, prévoyant le retrait des troupes américaines d’ici mi-2021 en échange d’un engagement des Talibans à négocier directement avec le gouvernement de Kaboul. 

Tweet de Donald Trump sur la guerre en Afghanistan, 21/11/2013

Sur ce terrain de guerre, Trump a d’abord sensiblement augmenté le personnel, avant d’engager un retrait massif. En septembre 2020, ils ne sont plus que 8600 militaires américains à combattre en Afghanistan, alors qu’ils étaient 16 000 en 2017. Régulièrement, des nouvelles annonces de désengagement sont faites, comme en octobre à l’occasion de l’approche des présidentielles. Trump s’était alors engagé à retirer les troupes restantes avant Noël, c’est-à-dire plus rapidement que prévu par l’accord signé avec les Talibans. 

En échange du retrait des troupes, Trump a intensifié la guerre aérienne et cette dynamique s’est concrétisée dès le début de son mandat par une démonstration de force qui semblait annoncer le ton. En avril 2017, l’engin explosif non nucléaire le plus redoutable au monde, la bombe surnommée MOAB (« Mother Of All Bombs »), est largué depuis un avion de transport sur une montagne abritant un réseau de tunnels occupé par des djihadistes. 

La diminution des troupes ne signifie donc pas la fin de la guerre, qui change de forme et augmente en intensité. En tant que symbole des « guerres sans fin », le retrait d’Afghanistan constituait la clé de cette promesse électorale et sa partie visible, tandis que la situation est bien différente sur d’autres terrains. Le prix de ce désengagement tant attendu par l’opinion publique : un accord incertain avec l’ennemi initial et un résultat insatisfaisant malgré 20 ans de présence militaire. 

Syrie et Yémen : entre intensification des frappes et déroutes militaires, les ultimes tentatives pour quitter des guerres longues et complexes

Les conflits syrien et yéménite ont en commun d’être des conflits très complexes, aux acteurs multiples, à la fois étatiques et non étatiques, aux alliances inconstantes, ce qui rend très difficile tout désengagement. 

Caricature de Paul Zanetti

Très vite, Trump révèle son bellicisme et engage une intensification des opérations sur ces terrains. Le 29 janvier 2017, au tout début de son mandat, il ordonne un raid des forces spéciales dans un village de la province d’Al-Bayda, au centre du Yémen, supposé abriter des membres d’AQPA (Al-Qaïda dans la Péninsule Arabique). Trump dénonçait les « guerres sans fin » de son prédécesseur et a pourtant donné le feu vert, dès son arrivée, à cette opération dont la préparation a débuté sous Obama. L’opération tourne au désastre avec la mort de 16 civils et d’un membre des Navy Seals. Pourtant, elle ne freine pas les ambitions militaires du président car, dans les semaines qui ont suivi, les États-Unis ont lancé plus de 70 attaques de drones au Yémen, beaucoup plus que le nombre d’attaques de ce type autorisé dans ce pays par Obama pour toute l’année 2016. Cette dynamique est aussi perceptible en Syrie où le président ordonne le bombardement de la base aérienne de Chayrat en avril 2017. Ce sont 59 missiles qui sont lancés depuis des navires de guerre en réponse à une attaque chimique attribuée au régime d’al-Assad. Les médias ont présenté l’attaque comme la première véritable action militaire de Trump et les témoignages ont rapporté qu’il n’aurait pas hésité une seule seconde avant de l’ordonner. 

Tout en s’affirmant en tant que chef de guerre, Trump a aussi délégué de larges marges de manœuvre aux commandants dans les lieux d’opération, intensifiant le combat et contredisant parfois ses discours. En mars 2017, le général Votel se passe de l’avis du président lorsqu’il décide de déployer 400 soldats américains supplémentaires en Syrie. Cette politique a été largement critiquée car a provoqué la multiplication des frappes et favorisé les déroutes militaires. En avril 2017, par exemple, le Centcom (responsable des opérations militaires américaines au Moyen-Orient notamment) a été contraint de reconnaître qu’une frappe conduite par les États-Unis en Syrie avait tué 18 combattants alliés. 

L’intensification de la guerre sur ces terrains semble s’inscrire dans une stratégie visant au désengagement : modifier les rapports de force avant de s’en aller. Ainsi, en octobre 2019, Trump a ordonné le retrait de la quasi totalité des américains du nord-est de la Syrie. Dans ses tweets destinés à expliquer cette décision, il évoque un retrait mûrement réfléchi, une guerre entre Kurdes et Turcs qui doit leur être laissée… Le renoncement aux « guerres sans fin » justifie donc l’abandon des alliés kurdes dans la lutte contre l’État Islamique. Cependant, la décision est largement critiquée du fait de ses nombreuses conséquences : résurgence djihadiste, perte du seul levier de Washington dans le dossier syrien car les Kurdes ont dû se tourner vers al-Assad, renforcement de Damas, mais aussi de ses alliés, la Russie et l’Iran… Au Yémen, les États-Unis délaissent plutôt la guerre à leur allié saoudien et tolèrent sa stratégie de bombardements visant également les civils pour faire plier les rebelles. 

Iran, Irak, Corée du Nord : le vieil «axe du mal» revivifié ?

Les trois pays qualifiés par Bush d’ « Axe du mal » en 2002 lors de son discours sur l’état de l’Union devant le Congrès ont été des ennemis privilégiés de Trump tout au long de son mandat. L’Iran et la Corée du Nord en particulier ont une place différente des autres pays mentionnés car les États-Unis y luttent contre l’État tout entier déclaré comme ennemi et non contre des groupes terroristes non-étatiques. Ainsi, ils n’interviennent pas directement sur leur territoire, comme en Syrie, Yémen ou Afghanistan, mais autour de ce dernier ou dans des pays tiers. 

L’Iran est redevenu la bête noire des États-Unis sous Donald Trump. Il l’accuse de soutenir des groupes terroristes dans la région et a donc engagé une politique de pression maximale, une sortie de l’accord sur le nucléaire, menant à une escalade des tensions. Si le président retirait des troupes des terrains traditionnels des « guerres sans fin », le Golfe Persique voyait le déploiement de milliers d’américains pour faire face à l’Iran. En octobre 2019, par exemple, juste après le retrait de Syrie, 3000 hommes ont été envoyés en Arabie Saoudite pour soutenir cet allié dans un contexte de fortes tensions dans le Golfe. Les bases militaires américaines au Qatar et à Bahreïn ont également pris de l’importance. L’assassinat du général Qasseim Soleimani en janvier 2020 par une frappe de drone américain a constitué l’apogée de cette montée des tension entre les deux pays. Le président a aussi accordé à la CIA des pouvoirs importants dans le domaine de la cyberguerre, l’encourageant à poursuivre des cyber-opérations plus agressives, contre l’Iran en particulier. Malgré cette persévérance, Washington n’est pas parvenu à obtenir un changement d’attitude de Téhéran, et Biden, souhaitant renouer le dialogue avec l’Iran, hérite de relations désastreuses entre les deux pays. 

L’Irak n’a pas vraiment constitué un ennemi en soi mais a surtout été un terrain d’affrontement avec l’Iran. La prise de l’ambassade américaine de Bagdad à la toute fin du mois de décembre 2019 a joué un rôle important dans l’escalade des tensions aboutissant à l’assassinat de Soleimani, ravivant le traumatisme de 1979. Les militants étaient principalement issus de milices chiites, financées par Téhéran, et demandaient le départ des 5200 soldats américains présents dans le pays. Ironie de l’histoire : l’intervention américaine de 2003 visant Saddam Hussein a créé les conditions idéales pour que le pays bascule vers l’Iran. Tout au long de l’année 2020, de nombreux soldats américains ont été retirés d’Irak : ils n’étaient plus que 2500 en novembre. 

Rencontre entre Trump et Kim Jung-un, le 12 juin 2018 à Singapour

La Corée du Nord a aussi été un ennemi désigné de Donald Trump. Dès le début de son mandat, ce dernier menace publiquement Pyongyang en mobilisant l’USS Carl Vinson au large de ses eaux. L’administration l’avait justifié par la nécessité de fournir une puissance de feu supplémentaire au président s’il décidait d’intervenir pour répondre à une provocation. Le pays a donc été hissé en menace constante et imprévisible. Malgré la visite historique de Trump en Corée du Nord, les relations se sont considérablement dégradées entre les deux pays. Très récemment, Kim Jong-un a affirmé que les États-Unis étaient « le plus grand ennemi » de la République populaire démocratique de Corée. Joe Biden héritera aussi de ce problème.

Somalie : la « guerre sans fin » de Donald Trump ?

Les États-Unis procèdent à des bombardements continus en Somalie depuis 2007, pour lutter contre les Shebabs, groupe terroriste affilié à Al-Qaïda qui a pris de l’importance dès 2006 et a établi son autorité sur une partie importante du territoire. Tandis que les États-Unis fléchissent leur engagement militaire dans le monde, ils intensifient l’intervention en Somalie. Environ 700 militaires américains y stationnent, majoritairement des forces spéciales, pour mener des raids et former les soldats somaliens à la lutte antiterroriste. 

Trump a sensiblement intensifié la guerre américaine sur ce terrain à mesure que les Shebabs étaient pris comme une menace de plus en plus sérieuse pour le pays. Entre l’entrée en fonction de Trump (janvier 2017) et mars 2019, 110 frappes auraient été lancées contre le groupe terroriste selon le décompte officiel, soit 3 fois plus que durant les deux mandats d’Obama. Elles se sont multipliées d’année en année, passant de 43 frappes en 2018 à 64 en 2019 et la fréquence a encore augmenté début 2020 avant l’annonce d’un désengagement. Cette augmentation du nombre de frappes s’explique par le raccourcissement de la chaîne de décision du fait de la grande latitude offerte aux officiers sur le terrain.  

La Somalie apparaît comme une nouvelle « guerre sans fin » pour les États-Unis. Brittany Brown, spécialiste de la Somalie et membre de la direction du cercle de réflexion International Crisis Group, souligne : « Il faut prendre conscience du fait qu’une guerre massive se déroule là-bas ». Pendant 4 ans, les frappes ont été continues contre les Shebabs mais elles ne semblent pas affecter la capacité du groupe à déstabiliser le pays et à s’imposer comme une menace croissante. Ils seraient encore 5000 à 9000 combattants, ce qui signifie qu’à raison d’1 ou 2 éliminés par jour, il faudrait au moins 13 ans aux Américains pour en venir à bout. De plus, l’intervention américaine ne fait pas l’unanimité, surtout depuis qu’un rapport d’Amnesty International accuse ses frappes de faire de nombreuses victimes civiles. Début décembre 2020, l’annonce du retrait de l’essentiel  des troupes américaines de Somalie semble en accord avec la politique de désengagement à l’œuvre dans les autres terrains mais signe un nouvel échec militaire. 

Conclusion : Trump, président de la paix ou de la guerre ?

Trump a hérité de nombreux bourbiers militaires et s’est présenté comme un président isolationniste, qui y mettrait fin et se concentrerait sur les États-Unis. Finalement, il a été un président interventionniste, prenant à cœur son rôle de chef de guerre, comme en témoigne l’augmentation considérable du budget de la défense : de 611 milliards de dollars en 2016 à 738 milliards en 2020. Il n’a pas été isolationniste car il ne s’est pas désintéressé des affaires du monde, mais plutôt unilatéraliste car il s’est désengagé d’accords multilatéraux, a affaibli les relations avec ses alliés… Trump a mis en avant sa posture de « président de paix », se vantant de n’avoir déclenché aucune guerre. Cependant, déclencher une guerre n’est pas un critère suffisant, et Trump en a intensifié certaines, n’a pas hésité à utiliser la manière forte, a dégradé certaines relations. Il a surtout été perçu comme incohérent dans sa politique étrangère, imprévisible, dangereux pour la stabilité mondiale. Finalement, il aura été un président belliciste qui aura semé les germes des prochains conflits américains. 

Concernant sa promesse de campagne, Trump a bien engagé un retrait massif des troupes militaires américaines du monde. En retour, il a employé des stratégies aux conséquences moins visibles pour l’opinion publique américaine mais toutes aussi agressives pour les civils des pays concernés : assouplissement des procédures de décisions militaires, extension des frappes de drones (nous aurions aussi pu parler de la Libye), intensification des guerres aériennes, élargissement des politiques de sanctions (Iran, Syrie, Venezuela…), cyberguerre, sous-traitance des opérations à des forces alliées peu soucieuses du droit humanitaire. Finalement, la généralisation des guerres hybrides a permis de réduire la visibilité des opérations américaines. 

Cet article s’est concentré sur le volet militaire et les terrains traditionnels des « guerres sans fin » américaines. Cependant il serait aussi intéressant de se pencher sur la diplomatie hors guerre.  Trump s’est toujours présenté comme un homme d’affaires et non un homme militaire, vantant ses qualités de négociateur acquises dans ce milieu, qu’il a cherché à utiliser pour certains dossiers. Il s’est aussi concentré sur une opposition à la Chine qui prend d’autres formes que le volet militaire. 

Sur son site de campagne, Biden promet également de « mettre fin aux guerres interminables » et notamment à celle d’Afghanistan. Il reste à voir si sa politique étrangère parviendra à remettre de l’ordre dans la diplomatie américaine et de la stabilité. Cependant, les engagements de Biden et de son équipe diplomatique restent en réalité assez vagues. Obama comme Trump ont opté pour des guerres technologiques à distance, prônant le retrait des soldats, et Biden devrait rester dans la même lignée.

Bibliographie 

– Boulin Jean-Eric, « Syrie, Corée du nord, Afghanistan : Donald Trump, girouette fatale », JeuneAfrique, 25/04/2017

– Chaix Maxime, « Comment Trump a aggravé les «guerres sans fin» américaines et préparé les prochaines », Le monde moderne, 08/10/2020

– Châtelot Christophe, « La «guerre massive» des États-Unis en Somalie », Le Monde, 25/03/2019

– Klare Michael, « Donald Trump s’épanouit en chef de guerre », Le Monde Diplomatique, mai 2017

– « La zone d’hostilité active : une nouvelle géographie de la guerre ? », Dommages civils, 20/08/2013

– Le Monde/ AFP, « Afghanistan : Donald Trump veut terminer le retrait des militaires d’ici Noël », Le Monde, 08/10/2020

– Le Monde/ AFP, « La Somalie, nouvelle «guerre sans fin» du Pentagone ? », Le Monde, 09/03/2020

– Maad Assma, « Donald Trump est-il vraiment le seul des 6 derniers présidents des États-Unis à ne pas avoir déclenché de guerre ? », Le Monde, Les Décodeurs, 18/11/2020

– Paris Gilles, « Donald Trump retire du nord-est syrien la quasi totalité des forces spéciales américaines », Le Monde, 14/10/2019

 

Emma Josso

Ancienne élève de la Sorbonne, j'étudie désormais les relations internationales à Sciences Po Strasbourg. Je suis intéressée par la politique étrangère américaine mais aussi par la géopolitique des pays en développement, particulièrement en Amérique latine et en Asie.

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