Géopolitique du Mali

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Alors que la nuit est tombée sur le Mali et que s’achève la longue journée du mardi 18 août 2020,  le peuple malien apprend que le jour qui se lèvera bientôt sera celui d’une nouvelle page de l’histoire de son pays. À minuit ce soir-là, le président Ibrahim Boubacar Keïta prononce lui-même sa démission sur la radio-télévision nationale ORTM. Entre réjouissances et inquiétudes, les voix se lèvent en réaction au coup d’État qui vient d’être orchestré par les militaires.

Cette démission forcée ouvre une nouvelle période d’incertitudes dans un pays marqué par la violence et les rebondissements politiques depuis de nombreuses années. D’un côté, le président était de plus en plus contesté par le peuple malien ; d’un autre, cet événement majeur inquiète les pays voisins ou ayant des intérêts au Mali. Aboutissement des revendications du peuple ou début d’une période sombre ? – c’est la question que se posent alors les observateurs internationaux. 

La fête nationale du 22 septembre, célébrant cette année les soixante ans de l’indépendance du pays, s’est donc déroulée dans un contexte particulier. Pour la première fois, elle a eu lieu sans président et sans gouvernement. Elle se place seulement un mois après le quatrième coup d’État connu par le pays depuis son indépendance et le lendemain de la révélation de l’identité de celui qui sera le président de la transition d’ici les nouvelles élections. Le calendrier tombe donc étonnamment bien : l’anniversaire de la délivrance du peuple quant aux colonisateurs se transforme en célébration de sa libération quant aux dirigeants désapprouvés dans l’imaginaire des putschistes. 

Dans cet article, nous nous intéresserons aux importants bouleversements politiques en cours au Mali et aux liens qu’ils entretiennent avec les caractéristiques propres au pays : qu’elles soient territoriales, historiques ou encore sociales. L’article se concentrera aussi sur les réactions internationales quant à l’actualité malienne.



Une mosaïque de peuples sur un territoire immense et fracturé 

Le Mali, c’est un territoire étendu, d’environ 1 240 000 km² mais enclavé. À une époque où la taille du territoire ne fait pas forcément sa richesse, le pays souffre aujourd’hui de cette particularité. Elle l’empêche de s’intégrer directement dans la mondialisation et le rend dépendant de ses sept voisins et donc des relations qu’il entretient avec ces derniers.  

Cet immense territoire est divisé naturellement par trois climats différents qui induisent donc des paysages propres à chaque région. La région du sud du Mali est une zone de savane devenant progressivement une forêt en descendant vers le sud. Elle offre donc à ses habitants un paysage très vert du fait d’une pluviométrie abondante et de la présence de nombreux fleuves dont le delta intérieur du Niger. La région du nord du Mali est au contraire désertique car elle appartient au Sahara méridional, les précipitations y sont très rares et les milieux hostiles. Entre les deux, la bande sahélienne apporte un climat relativement sec mais la mise en valeur d’une partie du territoire permet la culture de quelques produits agricoles.

Les caractéristiques naturelles du territoire malien sont donc propices à un clivage du pays entre le sud et les régions sèches. Les infrastructures et moyens, ainsi que 90 % de la population se concentrent dans le sud, cœur économique et politique. Au contraire, les contrées inhospitalières  où vivent les nomades ont pendant longtemps été délaissées par le pouvoir central et les deux tiers nord échappent au contrôle de Bamako. Les déserts et reliefs difficiles et arides qui le composent offrent un terrain idéal pour le développement de toutes sortes de trafics et sont devenus un refuge pour les groupes extrémistes. La criminalisation d’une partie de la population de cette région est aussi liée à la précarité issue de la vulnérabilité au climat et à l’absence du pouvoir central.

La fracture naturelle se double d’une fracture spirituelle car si 95 % de la population du Mali est musulmane, de nombreuses nuances de la religion doivent cohabiter. S’y ajoute la minorité touarègue qui ne considère pas faire partie intégrante de la nation malienne. La diversité de populations est un obstacle de plus à l’existence d’un sentiment d’unité national et des formes traditionnelles de protection persistent face au manque d’un État puissant, résultat d’une histoire mouvementée depuis l’indépendance.


Brève histoire politique et économique d’un pays qui ne s’est jamais vraiment remis de la colonisation

Dans un passé lointain, c’est la situation de carrefour du Mali qui faisait sa fortune. Son territoire mettait en relation l’Afrique du nord et l’Afrique tropicale via le Sahara, mais aussi l’océan Atlantique et la mer Rouge via le Sahel. Le pays se plaçait donc au cœur des routes commerciales, nécessairement terrestres. Cette prospérité permit à des pouvoirs puissants de s’y implanter durant le Moyen-Âge et jusqu’au XIXe siècle : notamment l’empire du Ghana, l’empire du Mali et l’empire Songhaï.

Dès 1880, la prospérité ne profitait plus au Mali mais au colonisateur français venu s’implanter dans la région à partir du Sénégal en allant vers l’est. Ce dernier profitait de certaines ressources du sol malien mais aussi de sa richesse en hommes. Cependant, un problème nouveau s’est rapidement posé à l’arrivée des colonisateurs : l’absence de littoral. Les denrées produites étaient alors acheminées par voies terrestres jusqu’aux littoraux du Golfe de Guinée, entérinant de façon durable la dépendance du Mali à ses voisins. 

L’indépendance proclamée en 1960 laissa place à la République de Modibo Keïta. Cependant la tendance de ce dernier à critiquer les essais nucléaires français menés dans le Sahara avait pour effet de contrarier les dirigeants de l’ancienne puissance coloniale. Autres décisions qui fâchent de Gaulle et le gouvernement français : le jeune Mali choisit de procéder à sa décolonisation économique sur un modèle socialiste, annonce qu’il fait partie du mouvement des non-alignés, soutient les Algériens dans leur volonté d’indépendance et réclame le départ de toutes les troupes françaises stationnées sur son sol. Ainsi, le dialogue avec la France est tendu et la grande puissance n’a cessé d’œuvrer à la chute du président de la jeune République.

Après avoir durci son pouvoir, Mobido Keïta se fait renverser par un coup d’État militaire en 1968. L’instauration du régime militaire et autoritaire de Moussa Traoré s’accompagne de la mise en place du système économique libéral. Par un référendum largement contesté, Traoré parvient à instaurer la Deuxième République qui consacre le modèle du parti unique. Suite à de nombreuses contestations populaires, le régime dictatorial est renversé en 1991 et les militaires mettent en place un comité de réconciliation nationale qui achève la transition démocratique avec l’avènement de la Troisième République approuvée par référendum en 1992.

La Troisième République malienne est largement approuvée par la communauté internationale qui est alors convaincue que le Mali a atteint un régime démocratique stable. De nombreux partis naissent grâce au nouveau principe du pluralisme politique et l’alternance politique est réussie avec la passation du pouvoir d’Alpha Oumar Konaré à Amadou Toumani Touré suite à l’élection présidentielle de 2002. Cependant, petit à petit, la faible participation aux élections traduit la défiance de la population vis-à-vis des partis et hommes politiques et les retards structurels empêchant le bon fonctionnement de la démocratie : un manque d’éducation, un retard sanitaire et économique.

La chute du général Kadhafi en Libye précipite la désillusion internationale quant à la Troisième République malienne. En effet, les événements libyens sont à l’origine du retour des Touaregs engagés par le général et de la diffusion de nouvelles armes au Mali. Naît alors le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA), une région instable du pays, qui attaque l’armée malienne dès 2012 et prend le contrôle du nord. C’est cette nouvelle menace qui pousse l’armée à renverser le président lors du coup d’État du 22 mars 2012.


D’une prospérité remarquable à une pauvreté remarquée

Si le Mali a longtemps été un pays prospère, la fin de la colonisation a achevé tout espoir de grandeur économique. L’instabilité politique qui l’a suivie s’est accompagnée d’un marasme économique désastreux pour la population. La pays se place désormais à la 182e place sur 189 pour son Indice de Développement Humain selon le PNUD. Il présente un fort retard dans les domaines de la santé ou encore de l’éducation et 42,7 % des maliens vivent dans une extrême pauvreté selon la Banque Mondiale.

La pauvreté de la population et ce qui la pousse à migrer massivement vers les pays voisins est aussi liée à la corruption endémique de nombreux responsables politiques, civils et militaires. Ils auraient même parfois retiré des profits de leur complicité avec des trafiquants. Certains observateurs les accusent d’être à l’origine de la disparition de l’État de droit, jusqu’à se demander si le Mali n’était pas un État failli. Au Mali, problèmes politiques et sous-développement sont donc étroitement liés.

Du fait d’un secteur industriel limité, d’une agriculture avant tout vivrière et d’un tourisme mis à mal par les attentats terroristes, le Mali dépend principalement de l’aide extérieure.


Des enjeux de sécurité au cœur des nombreuses relations diplomatiques qu’entretient le pays

Le coup d’État de mars 2012 a suscité une mobilisation importante des partenaires internationaux du Mali. Sa situation géographique, pays enclavé entre sept autres États, l’avait poussé à développer l’intégration régionale de l’ouest Africain. Il est membre fondateur de l’Union économique et monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) et de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a été le premier à ratifier l’acte constitutif de l’Union Africaine (UA) et s’intègre dans plusieurs partenariats et projets de développement de la région. Le pays a aussi gardé des liens très forts avec la France, qui conserve des intérêts militaires et économiques dans la région.

Ces pays et organisations ont un poids décisif quant à la politique malienne. Ainsi, les sanctions et l’embargo émis par la CEDEAO au lendemain du coup d’État ont vite contraint les militaires à se retirer du pouvoir. L’organisation régionale parvient aussi à nouer un dialogue avec le MNLA et à mener une intervention militaire. Seulement, si le coup d’État a échoué, l’explosion de la violence qui s’en est suivi a rapidement inquiété les alliés du Mali. La prolifération des milices accroît le risque de violences et un climat de guerre civile s’installe. De plus, les combattants islamistes profitent de l’instabilité et écartent les indépendantistes de l’Azawad pour contrôler la région du nord. Puis la situation empire début 2013 lorsque les rebelles dépassent la frontière fictive entre nord et sud du pays en prenant Konna, ville stratégique menant à Bamako.

Dès lors, la France décide d’intervenir à la demande du gouvernement provisoire du Mali et en accord avec le conseil de sécurité de l’ONU. C’est le début de l’opération Serval suivie de l’opération Barkhane et d’un long investissement militaire français au Mali, qui fait encore aujourd’hui régulièrement parler de lui. La présence française aboutit au recul des djihadistes et à la restauration d’un pouvoir civil avec l’organisation d’élections durant l’été 2013. C’est donc par les urnes que le président Ibrahim Boubacar Keïta a été élu cette année-là, puis réélu en 2018, avant d’être renversé par le coup d’État du 18 août 2020.


Un consensus sur la déchéance du président mais une inquiétude quant à la nature vraiment civile du futur régime


Au cœur de la contestation née depuis juin se dresse la figure présidentielle. Ibrahim Boubacar Keïta, surnommé IBK, cristallise le mécontentement populaire qui s’est concrétisé dans la formation du mouvement du 5 juin. Ce dernier, qui a mené de nombreux Maliens à manifester dans la rue et qui a pris des allures de révolution, a comme principale revendication le départ d’IBK. En effet, le président est accusé de corruption, de vouloir accroître son pouvoir en modifiant la constitution, et accusé également de népotisme. La géographie des lieux symboliques mis à mal par les grandes manifestations du 10 juillet révèle l’importance de ce dernier problème pour les contestataires : l’Assemblée Nationale, l’office de radiodiffusion et télévision, mais aussi la permanence politique de Karim Keïta, fils du président. Acteur politique important, ce dernier a été nommé président de la commission défense, sécurité et protection de l’Assemblée nationale dès 2014 et s’est révélé avoir soif de pouvoir. Son rôle important dans la politique du pays et son mode de vie opulent exacerbent la colère populaire. En juillet, les vidéos qui le montrent participant à des fêtes démesurées sur un yacht en Espagne tandis que le Mali souffrait de la pandémie ont choqué l’opinion publique.

Ces griefs politiques s’accompagnent de reproches dans le domaine religieux, bien plus graves pour une grande partie de la population. Par certaines réformes, le président s’est mis à dos les puissants mouvements religieux musulmans. Ils l’accusent d’encourager l’homosexualité et l’enseignement de la théorie du genre et de vouloir mettre à mal certaines traditions comme la pratique de l’excision. Des leaders musulmans opposés à IBK et à la France ont ainsi connu une grande popularité, comme Mahmoud Dicko. Ainsi, le mouvement du 5 juin s’enracine dans une population profondément musulmane qui entend défendre sa vision d’un islam malien. 

Même du côté des acteurs internationaux, la critique du président Ibrahim Boubacar Keïta faisait consensus. Depuis un moment, la France dénonçait son inaction et son incapacité à œuvrer à une cohésion nationale. Nicolas Normand, ancien ambassadeur français au Mali partage cette pensée: «Il y avait depuis des années, dans la diplomatie française, un certain consensus pour reconnaître qu’“IBK” était un président faible, sans la vision et l’énergie pour gouverner un pays vivant toujours dans les séquelles de la crise de 2012. […] Mais, en même temps, il y a eu une absence de critique publique par la France contre IBK, justifiée par la situation, car elle aurait été perçue comme de l’ingérence.». Cependant le pays ne préconisait pas un coup d’État pour régler ces problèmes de fond, mais plutôt la mise à l’écart de l’entourage familial du président et la démission des députés contestés. 


Un coup d’État qui se répète ?

Les militaires se sont félicités d’avoir effectué un coup d’État «propre», sans effusions de sang ni cafouillage politique ; mais qu’en est-il réellement?

Le coup d’État d’août ressemble étrangement au coup d’État échoué huit ans plus tôt: les militaires ont forcé à la démission un président élu démocratiquement, l’opération est issue une nouvelle fois du camp militaire de Kati, l’armée profite d’un contexte instable pour s’emparer du pouvoir, les alliés internationaux rejettent unanimement l’opération… C’est comme si, au Mali, l’histoire se répétait.

Afin d’éviter l’échec du coup d’État de 2012, les putschistes ont pris soin de ne pas répéter les mêmes erreurs. L’opération avait d’abord été minutieusement planifiée en amont. Ainsi, des généraux susceptibles de poser problème avaient été neutralisés et la garde présidentielle avait été infiltrée par des pro-putschistes afin de faciliter l’arrestation d’IBK dans sa résidence. De plus, les militaires ont pris soin de ne pas annoncer eux-mêmes la démission du chef de l’État car cette même erreur avait durci les négociations avec la communauté internationale. Cette meilleure préparation est peut-être liée au profil d’élite des organisateurs du coup d’État : ils ont été formés en France, aux États-Unis ou encore en Russie. 

Cependant les réactions internationales sont restées les mêmes. La peur d’une nouvelle déstabilisation et dégradation de la sécurité dans la région ont poussé les dirigeants de la  CEDEAO à exiger le retour du président et à fermer leurs frontières avec le Mali. De même, le ministère français des Affaires étrangères a condamné «avec la plus grande fermeté cet événement grave». Les observateurs craignent aussi un effet domino qui répandrait les troubles dans l’ensemble de l’Ouest Africain et même au-delà. L’ancien haut fonctionnaire américain Gyude Moore explique dans le Washington Post: «Un coup d’État au Mali pourrait avoir des conséquences dévastatrices  pour les pays voisins, qui luttent déjà contre la porosité de leurs frontières. […] Si un pays tombe, cette instabilité peut se répandre à d’autres comme une maladie contagieuse.». Cependant, à la différence du précédent coup d’État, les militaires se sont montrés plus résistants face aux sanctions internationales. Ils n’ont pas cédé devant les sanctions financières émises par la CEDEAO, qui auraient pourtant déjà fait perdre un point de PIB au pays, ni à la menace émise d’un embargo total.

Face aux inquiétudes nationales et internationales, les militaires à l’origine du bouleversement politique font des promesses : le pays sortira d’une période sombre, les accords avec les autres pays seront respectés et le pouvoir sera confié aux civils. En réalité, la transition a plutôt l’air de se rapprocher du cadre militaire, comme le souligne l’anthropologue Jean-Loup Amselle: «On peut craindre que les militaires maliens « oublient » de rendre le pouvoir aux civils». Les officiers ayant forcé la démission du président ont clairement affirmé qu’ils estimaient les politiques responsables de la faillite du pays. C’est ainsi qu’ils justifient leur action car selon eux le Mali «sombre de jour en jour dans le chaos, l’anarchie et l’insécurité par la faute des hommes chargés de sa destinée». L’annonce du gouvernement de transition le 21 septembre a conforté cette hypothèse : Ba N’Daw, nommé président, est un ancien colonel-major à la retraite et Assimi Goïta, son vice-président chargé des questions de défense et de sécurité, est le chef de la junte militaire et a été aide de camp du dictateur Moussa Traoré. De plus, le collège chargé de les désigner n’a finalement eu qu’un rôle de validation des noms proposés par les militaires. Les militaires tentent donc de construire l’image d’un coup d’Etat de « bonne volonté » mais la réalité semble bien différente.

Finalement, la nomination de Moctar Ouane, ex-ministre des Affaires étrangères, comme premier ministre de la transition, a rassuré l’opinion internationale et en particulier les pays voisins du Mali. Ce choix est motivé par la volonté de garder une bonne entente avec les pays partenaires. La personnalité du nouveau premier ministre l’illustre bien: il est l’ancien délégué général à la paix et à la sécurité de la commission de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (Uemoa). Si une page de l’histoire du pays s’est tournée et si les militaires semblent respecter certains de leurs engagements, la transition qui devrait aboutir à la restitution du pouvoir aux civils est cependant loin de toucher à sa fin.



Bibliographie et Ressources

  • Présentation du Mali sur le site du ministère des affaires étrangères

https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/mali/presentation-du-mali/

  • Amselle Jean-Loup, «On peut craindre que les militaires maliens « oublient »  de rendre le pouvoir aux civils», tribune dans Le Monde, 20/08/2020
  • Bensimon Cyril, «Au Mali, un colonel major à la retraite pour succéder aux colonels de la junte», Le Monde Afrique, 22/09/2020
  • Gourdin Patrice, «Géopolitique du Mali: un État failli?», La revue géopolitique, diploweb, 23/09/2012 
  • Rémy Jean-Philippe, «Les putschistes maliens envisagent une transition dirigée par un « militaire ou un civil »», Le Monde Afrique, 21/08/2020
  • Smolar Piotr, «Après le nouveau coup d’État au Mali, la France redoute une nouvelle dégradation de la sécurité dans la région», Le Monde, 19/08/2020
  • Taylor-Rosner Noémie, «Coup d’État. Le président malien Ibrahim Boubacar Keita démissionne sous la contrainte des militaires», Courrier International, 19/08/2020
  • Carte animée faite par Le Monde, «Comprendre la situation au Mali en 5 minutes», 28/04/2015


Emma Josso

Ancienne élève de la Sorbonne, j'étudie désormais les relations internationales à Sciences Po Strasbourg. Je suis intéressée par la politique étrangère américaine mais aussi par la géopolitique des pays en développement, particulièrement en Amérique latine et en Asie.

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